22.3. À propos du routage et du transfert virtuels
22.3.1. À propos du routage et du transfert virtuels
Les dispositifs de routage et de transfert virtuels (VRF) combinés aux règles IP permettent de créer des domaines de routage et de transfert virtuels. La VRF réduit le nombre d'autorisations nécessaires à la CNF et offre une meilleure visibilité de la topologie des réseaux secondaires. La VRF est utilisée pour fournir une fonctionnalité multi-locataires, par exemple, lorsque chaque locataire a ses propres tables de routage et nécessite des passerelles par défaut différentes.
Les processus peuvent lier une socket au périphérique VRF. Les paquets passant par la socket liée utilisent la table de routage associée au périphérique VRF. Une caractéristique importante de la VRF est qu'elle n'affecte que le trafic de la couche 3 du modèle OSI et des couches supérieures, de sorte que les outils L2, tels que LLDP, ne sont pas concernés. Cela permet à des règles IP plus prioritaires, telles que le routage basé sur une politique, d'avoir la priorité sur les règles du dispositif VRF qui dirigent un trafic spécifique.
22.3.1.1. Avantages des réseaux secondaires pour les opérateurs de télécommunications
Dans les cas d'utilisation des télécommunications, chaque CNF peut potentiellement être connecté à plusieurs réseaux différents partageant le même espace d'adressage. Ces réseaux secondaires peuvent potentiellement entrer en conflit avec le CIDR du réseau principal du cluster. Grâce au plugin VRF de CNI, les fonctions réseau peuvent être connectées à l'infrastructure de différents clients en utilisant la même adresse IP, ce qui permet d'isoler les différents clients. Les adresses IP sont superposées à l'espace IP d'OpenShift Container Platform. Le plugin CNI VRF réduit également le nombre de permissions nécessaires à CNF et augmente la visibilité des topologies des réseaux secondaires.